Le Collagène

Comme le collagène ne se trouve que dans les tissus humains ou animaux, le seul moyen d’en obtenir c’est à partir du tissu conjonctif animal. Le collagène est extrait des déchets d’abattoirs, en particulier des os, de la peau et du cartilage de bœufs et de porcs principalement.

Pouvant contenir des agents infectieux (vache folle), ce collagène animal constitue un risque pour la santé s’il n’est pas soigneusement contrôlé et traité. Le collagène marin produit à partir des déchets de poissons et des crustacés permet d’éviter ce risque, mais ce n’est pas trop naturel et toujours pas végan…

Dans la peau le collagène (de type I), assure le maintien des tissus en donnant une résistance à l’étirement. Avec l’âge, les cellules productrices de collagène sont moins efficaces. A partir de 30 ans, on perd environ 1% par an de notre capacité à en produire avec des conséquences pour  la peau : elle est moins lisse et moins ferme. Alors comment compenser cette perte?

De toutes façons, pour des applications cosmétiques, qu’il soit extrait des déchets d’abattoirs ou de poissons, ce collagène est composé de très grosses molécules, de poids bien supérieur à la limite de perméabilité de l’épiderme (environ 500 Da) donc elles ne pénètrent pas dans la peau et mais forment à la surface, en présence d’eau, un gel qui s’oppose à la déshydratation : c’est donc un simple hydratant.

Et le collagène végétal alors ? (Glycoproteins dans la formule INCI)

Il n’existe pas de sources de collagène végétal à base de plantes puisque elles n’en contiennent pas. Par contre il est possible d’extraire de plantes ou de levures, des composés de glycoprotéines qui ont des propriétés similaires à celles du collagène naturellement présent dans le derme. Pour des applications cosmétiques, des hydrolysats de ces extraits (décomposition d’une protéine en plusieurs parties plus petites) permettent d’obtenir des molécules de petite taille pour une meilleure absorption par la peau.